Posté le 24/03/2011 à 14:18
Bonjour !
Aujourd'hui je suis à la moitié de ma croisière et mon petit oeuf juste là sous ce texte a le sourire ! Il lui reste une bonne masse à écoper du bateau certes, mais le plus lourd est derrière lui.
Aujourd'hui j'ai changé de dizaine et ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps de voir le chiffre 5 en dizaine sur mon pèse personne
Aujourd'hui je suis de très bonne humeur.
Il y a eu un tas de petites et grands changements depuis le premier jour de ma phase d'attaque.
Tout naturellement mon poids et ma silhouette ont changé et c'est le plus flagrant.
Mais beaucoup d'autres changements me mettent encore plus de bonne humeur et me confirment que oui, c'est à ma portée et oui je suis à la veille d'une nouvelle relation à mon corps.
Le sourire de mon banquier a changé... Il rit jaune.
Le sourire de mon boulanger aussi : avec dudu j'ai mis un sacré coup à son chiffre d'affaires.
Ma podologue a le sourire : mes problèmes de pieds s'allègent.
Mes escaliers me font marrer ! Chaque jour je suis moins essoufflée en les montant.
Mon tas de repassage ne rigole pas du tout : il grossit à vue d'oeil depuis que je passe plein de temps sur le forum.
Ce qui a changé en moi, bien que j'ai la tête dure, c'est tout un état d'esprit par rapport aux grosses (et aux gros bien sûr).
Vous comprendrez dans quelques lignes que je n'emploie pas ce mot par hasard et mon amour de la langue française est tel que j'aime utiliser les mots pour leurs sens littéral.
Après tout, je n'appelle pas un chat un "trafiquant de poubelle poilu qui miaule", j'appelle un chat un chat et je n'appellerai jamais une grosse une "personne en surpoids", j'appelle une grosse une grosse.
Sauf qu'avec mon régime, tout l'irrespect que je mettais dans le "grosse" a fondu comme neige au soleil (ou comme graisse au dudu pour les intégristes).
Oui, je pensais que les grosses prenaient de la place, suaient beaucoup, ne faisaient aucun effort et n'étaient que de bonnes vivantes qui n'avaient pas eu la chance d'avoir été dotée par dame Nature d'un métabolisme qui élimine un soupçon leurs excès.
Et puis un jour je suis devenue grosse à mon tour.
J'avais la très bonne excuse de ne plus fumer et de faire des enfants et face au miroir je me cachais derrière mes gestations, excuses divines pour ne pas m'effondrer face à cette silhouette qui n'était pas mienne.
Une fois mes enfants nés, c'était évident : je n'étais pas belle, je m'essoufflais, je me cachais, j'avais des douleurs, je n'étais tout simplement plus moi.
Vivre avec cette lourdeur m'était impossible, il fallait que je réagisse.
Maintenant je sais que les grosses prennent de la place mais je leur accorde là une légitimité évidente,
suent beaucoup car boudiou il en faut des efforts quotidiens pour vaincre les à priori et les regards moqueurs,
ne font aucun effort pour changer les mentalités et elles ont raison, il y a trop de boulot et un con sera toujours un con,
sont de bonne vivantes capable même de mettre du goût dans une recette dudu,
et n'ont pas la chance d'avoir été dotée par dame Nature d'un métabolisme qui élimine un soupçon leurs excès. C'est bien là que je ressens le maximum de respect pour les grosses.
Sur ce forum, on m'a souvent demandé "mais pourquoi tu fais un régime avec une telle imc ?" et il est naturel qu'une personne avec une forte imc se/me pose la question.
Je comprends ce qu'elle peut ressentir et j'ai conscience de faire actuellement un poids considéré comme idéal pour certains. Seulement voilà, ce n'est pas MON poids idéal et je ne me justifierai pas de faire ce régime car il y a autant de raison de le faire que de proteinautes...
Je n'accorderai pas non plus l'exclusivité du coup de blues à ceux qui on des dizaines de kilos à perdre pour censurer ceux qui n'en ont que 4 ou 5, nos silhouettes sont différentes mais nous avons un but commun : être bien dans nos corps.
Enfin par dessus tout ce qui a changé en l'espace de ces trois semaines de régime, c'est vous.
Et là je suis sciée et fière de vous !
Je vous félicite sincèrement pour vos pertes de poids et je vous souhaite bonne continuation.
Juliette
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